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Numéro 4

Les antibiotiques, une arme à double tranchant

Cédric Bourbonnais, Audray Johnson

Les antibiotiques, une arme à double tranchant

Les antibiotiques sont des substances naturelles ou synthétiques qui sont utilisées contre les infections causées par les bactéries (Larousse Médical, 2006). Ils ont une action spécifique sur les microorganismes, soit en les tuant, soit en restreignant leur croissance par la perturbation de leurs fonctions vitales (Wakesman, 1947). On considère généralement leur découverte comme l’une des plus importantes avancées médicales du 20e siècle, puisqu’ils ont grandement contribué à la réduction de la mortalité associée à plusieurs maladies ou conditions graves, notamment la pneumonie, la syphilis, d’importantes plaies ouvertes infectées (par exemple lors d’un accident ou suite à une morsure animale), etc (NHS, 2016). De plus, l’usage des antibiotiques joue un rôle indispensable dans la pratique médicale quotidienne, puisqu’ils sont administrés à titre préventif pour des patients ayant un système immunitaire faible, comme les cancéreux ou les patients atteints du SIDA, afin de prévenir les risques d’infections, surtout lors d’importantes opérations (Gallagher & MacDougall, 2011). Mais paradoxalement, le succès de ces médicaments pose aujourd’hui de plus en plus de problèmes et tend à se retourner contre leurs usagers.

 

Une technique de plus en plus contreproductive ?

 

L’usage des antibiotiques est menacé en effet de contreproductivité (Illich, 2003). D’abord, Illich distingue deux modes de productions de biens ou services : autonome et hétéronome. Le premier mode fait référence à la production d’un bien selon une méthode donnée qui est globalement maîtrisée par un individu, affranchissant ce dernier de toute dépendance externe. Le deuxième fait au contraire référence à un mode de production extérieur à l’individu, dans le sens où ce dernier ne maîtrise ni la conception ni la production du bien ou service dont il aimerait pourtant jouir, ce qui vient soumettre l’individu à une relation de dépendance vis-à-vis du producteur du bien ou service requis. La production d’antibiotiques relève clairement du deuxième mode de production, puisque d’importants et complexes systèmes techniques (usines sophistiquées, machines, experts et chercheurs médicaux, etc.) sont nécessaires tout au long de la conception et de la fabrication de ce produit. Toutefois, selon Illich, ces techniques industrielles comme la production d’antibiotiques deviennent contreproductives passé un certain seul de diffusion.  Trois effets sont en cause : l’effet d’encombrement, la déqualification et les externalités négatives. Concrètement, les antibiotiques s’inscrivent dans ces trois logiques.

 

Effet de saturation ou d’encombrement

D’abord, ceteris paribus, plus un sujet fera usage d’antibiotiques au cours d’une vie, plus son système immunitaire aura de la difficulté à combattre les différents pathogènes compris dans son microbiote, puisque l’usage accru d’antibiotiques nuit à la mobilisation du système immunitaire contre ces pathogènes (Belkaid et Hand, 2014). L’usage d’antibiotiques est une méthode qui perd de son efficacité, puisque plus elle est utilisée, moins elle est efficace car les bactéries s’y adaptent, ce qui s’inscrit directement dans l’effet d’encombrement d’Illich (Seppälä, 1997). L’étude de Barbosa & Levy (2000) en fournit une illustration saisissante : à l’intérieur même de la salle de soins intensifs d’un hôpital du Texas, endroit qui, selon les principes du système technicien, est censé être le plus sain, s’est développée une épidémie de bactéries résistantes aux antibiotiques…. Qui plus est, avec la perte d’efficacité de cette méthode, combiné avec la dépendance du système médical envers cette technique, la seule issue possible d’un point de vue croissanciste est de continuer à développer de nouveaux antibiotiques qui sont plus puissants ou qui en combinent plusieurs, ensemble. En résumé, l’effet d’encombrement est poussé à son paroxysme, puisque l’usage abusif des antibiotiques risque de faire retourner la civilisation contemporaine à une période où ceux-ci n’existaient pas, tellement cette technique sera devenue inutile pour guérir les maux qu’elle traite normalement (Smith & Coast, 2013).

 

Hausse des coûts

Cela tend donc à grandement augmenter les coûts de recherche et de financement du système de santé afin de trouver des combinaisons de différents antibiotiques plus puissants. De fait, les pertes monétaires dues au traitement de bactéries résistantes aux antibiotiques sont estimées jusqu’à trente milliards de dollars chaque année aux États-Unis (Cameli, 1999).  Qui plus est, la résistance aux antibiotiques crée aussi des coûts monétaires et humains au niveau du patient. En effet, selon une étude clinique de Cameli (1999) sur 489 patients atteints par la bactérie P aeruginosa, si ceux-ci développent une résistance à la bactérie lors de leur séjour, leur taux de mortalité triple et le coût de l’hospitalisation double par rapport aux patients qui n’ont pas développé de résistance. Il y a donc clairement un effet de contreproductivité face à l’abus des antibiotiques, dû à leurs coûts externes importants.

 

Du côté environnemental, les antibiotiques y sont introduits de diverses manières, que ce soit par les effluents des déchets humains, les déchets de la production agroalimentaire, l’application directe à certaines plantes, les effluents industriels des compagnies pharmaceutiques, etc. (Igbinosa et Odjadjare, 2015). Plusieurs études démontrent qu’on retrouve aujourd’hui une quantité troublante d’antibiotiques dans l’environnement (Global Times, 2014). Les antibiotiques doivent être considérés comme d’importants pollueurs puisqu’ils peuvent défier les populations microbiennes : les résidus d’antibiotiques peuvent contaminer les environnements naturels et faciliter la prolifération des bactéries résistantes en éliminant les bactéries plus faibles (Martinez, 2017). Ils peuvent également avoir des effets importants sur la biosphère en modifiant la structure et les activités des microorganismes (Igbinosa et Odjadjare, 2015). Une étude récente en Finlande a d’ailleurs mis le doigt sur un problème inquiétant : la quantité de méthane que l’on trouve dans les excréments de vaches qui consomment des antibiotiques représente plus du double de ce que l’on retrouve dans les excréments des vaches qui n’en consomment pas (NBC News, 2016). Selon les chercheurs, les antibiotiques tuent les bactéries qui font compétition aux microbes producteurs de méthane, favorisant ainsi leur développement. Or, il est bien connu que le méthane contribue au réchauffement climatique. De plus, les antibiotiques ont des effets sur les traits des plantes, notamment un retard sur la germination (Minden, Deloy et co., 2017).

 

Perte d’autonomie, disqualification

Par ailleurs, toujours selon la perspective d’Illich, mais du point de vue de l’autonomie, cette capacité d’adaptation des bactéries qui les rendent toujours plus puissantes rend parallèlement notre système immunitaire, même s’il est en santé, de plus en plus inefficace face à ces « super bactéries ». Il y a donc là un autre exemple de contreproductivité lié à la déqualification de l’humain face à sa capacité de pouvoir se soigner lui-même, qui est clairement en péril par la diffusion d’antibiotiques. Enfin, l’augmentation de l’usage des antibiotiques est corrélée avec l’augmentation des diagnostics de cancer, puisque le système immunitaire est à la base en mesure d’éliminer lui-même une partie des cellules cancéreuses, ce qu’il est moins apte à faire lorsque ce système est affaibli par l’ingestion d’antibiotiques (Zitvogel, 2016). Cela démontre bien le potentiel de fragilisation qu’ont les antibiotiques au niveau de l’autonomie des individus. De plus, la perte d’autonomie est aussi présente au niveau de l’individu en lui-même, qui dépend de plus en plus (voire complètement) de l’avis d’experts pour se soigner : pour guérir, il dépend du diagnostic des médecins et de l’industrie pharmaceutique et son degré extrêmement élevé d’expertise technique en matière de production de médicaments, dont les antibiotiques. Cette dépendance au système technique indique clairement une perte d’autonomie dans le sens où la capacité de nous soigner nous-même ne nous appartient plus.

 

Injustices

 

L’accès aux antibiotiques varie de façon assez importante selon les moyens financiers des patients et du programme de santé des différents pays. Par exemple, la consommation canadienne d’antibiotiques par capita est environ 4,5 fois plus élevée que celle du Burundi, bien que les épidémies infectieuses soient bien plus fréquentes dans ce pays d’Afrique (World Health Organization, 2018).

L’usage des antibiotiques provoque d’autres injustices liées à la gestion des déchets biologiques. Ils se répandent aisément dans nos milieux de vie via les eaux usées, affectant donc directement tous les êtres vivants qui dépendent de l’usage de cette eau, notamment les poissons et les plantes (Guardabassi, 1998). Pire encore, les antibiotiques sont utilisés de façon industrielle dans le secteur de l’agroalimentaire pour faire croître plus rapidement les animaux et prévenir les épidémies. En effet, en 1997, près de 48% de la consommation totale d’antibiotiques dans l’Union européenne venait du secteur agroalimentaire (Barbosa & Levy, 2000). Cette industrie a longtemps argué du fait que ses usages des antibiotiques ne pouvaient pas affecter la santé humains, ce qui s’est avéré faux avec le temps : « However, this argument disregards co-selection of resistance, as tetracycline resistance is frequently associated with determinants of  resistance to other antibiotics on the same genetic elements. One particularly disturbing aspect of growth promotion is the delivery of large quantities of antibiotics at sub-therapeutic concentrations in food and water for long periods of time. This practice creates special conditions for selection, spread and evolution of resistant strains » (Barbosa & Levy, 2000).

Autrement dit, en plus du simple fait que les consommateurs de viande ne sont pas nécessairement au courant de la présence d’antibiotiques dans leurs aliments, faute de régulation concernant l’étiquetage, l’industrie agroalimentaire a fortement intérêt, pour des raisons financières, à continuer cette pratique, par exemple en s’appuyant sur des études douteuses.

Par ailleurs, l’usage d’antibiotiques pour favoriser la croissance d’animaux est maintenant interdit dans l’Union européenne, mais est toujours permis aux États-Unis (Barbosa & Levy, 2000), où les lobbys des industries agroalimentaires sont excessivement puissants, grâce notamment à leur accès privilégié à l’information par rapport aux consommateurs. L’usage d’antibiotiques est donc doublement injuste : face aux consommateurs mal informés et face aux animaux qui sont, de façon directe ou indirecte, forcés à ingérer de grandes quantités d’antibiotiques, mettant en péril leur santé et leur développement.

 

Que faire ?

 

La première question à se poser demeure : pouvons-nous, en tant que société, fonctionner dans un environnement sans antibiotiques? La réponse à cette question se trouve dans notre propension sociétale à accepter des risques de mortalité bien plus importants. Sans antibiotiques, certaines maladies deviennent excessivement dangereuses, voire incurables : la gonorrhée, la tuberculose et la pneumonie notamment. Les transferts d’organes deviennent carrément impossibles et plusieurs opérations, comme l’ablation de l’appendice, deviennent très risquées (The Guardian, 2010). Toutefois, si la logique actuelle se poursuit, ces conséquences médicales dans un monde dénué d’antibiotiques deviendront simplement notre réalité, puisque ces bactéries deviendront de plus en plus résistantes au fil du temps.

 

Face à la montée de la résistance des bactéries aux antibiotiques, plusieurs solutions peuvent être mises de l’avant pour répondre aux problèmes soulevés dans cet article. Du côté de la prévention, nous insistons sur l’importance de la promotion des règles d’hygiène, comme se laver les mains régulièrement. Il est également primordial d’assurer un meilleur accès à l’information : trop peu de gens comprennent réellement comment fonctionnent les antibiotiques et ignorent où ils se trouvent (la nourriture, l’eau potable, etc.). Nous proposons aussi l’implantation d’une réglementation stricte concernant l’usage des antibiotiques dans le milieu agroalimentaire (World Health Organization, 2016). De façon plus concrète, il est important de noter que la résistance des bactéries envers les antibiotiques est au moins partiellement corrélée avec la quantité de ceux-ci dans un espace donné (Seppälä, 1997). Cela signifie que si la quantité prescrite d’antibiotiques baisse, la tolérance des bactéries à ces derniers baisse elle aussi.

 

Bref, malgré les apports importants des antibiotiques, il est clair que leur usage abusif actuel est injustifiable et contribue fortement aux effets contreproductifs de cette technique, en plus des problèmes de justice et de soutenabilité déjà mentionnés. Il serait donc possible d’envisager les antibiotiques dans une perspective décroissanciste, où leur prescription se ferait presque uniquement en cas de danger mortel. En d’autres termes, la diminution drastique de consommation d’antibiotiques viendrait fortement mitiger les effets contreproductifs énoncés auparavant, ce qui concorde avec la thèse de Illich.

Toutefois, l’usage de cette technique pose encore deux problèmes dans une perspective décroissanciste. D’abord, le fait que l’on ne peut se passer de l’avis des experts dans le diagnostic (en termes de dosage et de quel type d’antibiotiques à prescrire), et qu’une production autonome d’antibiotiques serait extrêmement improbable, puisqu’il serait impossible de maîtriser une technique aussi complexe et nécessitant un système industriel hautement sophistiqué dans un environnement de production autonome où les individus ont une maîtrise sur leur méthode de production.

 

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Bibliographie

 

Articles scientifiques

 

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Yasmine Belkaid et Timothy Hand. 2014. <<Role of the microbiota in immunity and inflammation>>, Cell, p. 121-141, [En ligne], page consultée le 25 avril 2017, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4056765/

 

Yehuda Carmeli, Nicolas Troillet et Adolf Karchmer. 1999. <<Health and economic outcomes of antibiotic resistance in Pseudomonas aeruginosa>>, Arch Intern Medecine, p. 1127-1132, [En ligne], page consultée le 25 avril 2017, http://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/485040

 

  1. Gafter‐Gvili, A. Fraser, M. Paul, L. Vidal, T.A. Lawrie, M.D. van de Wetering, L.C.M. Kremer et L. Leibovici, 2012. « Antibiotic prophylaxis for bacterial infections in afebrile neutropenic patients following chemotherapy », Cochrane Database of Systematic Reviews 2012, Issue 1. Art. No.: CD00438 En ligne, page consultée le20 avril 2017, <https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmedhealth/PMH0012748/>

 

Luca Guardabassi, Andreas Petersen, John Olsen et Anders Dalsgaard. 1998. <<Antibiotic resistance in Acinetobacterspp. isolated from sewers receiving waste effluent from a hospital and a pharmaceutical plant>>, American society for microbiology, volume 64, p. 3499-3502, [En ligne], page consultée le 25 avril 2017, http://aem.asm.org/content/64/9/3499.full

 

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Selman Wakesman. 1947. <<What is an antibiotic or an antibiotic substance?>>, Mycologia, Volume 39, p. 565-569, [En ligne], page consultée le 25 avril 2017,

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Articles de périodiques

 

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Monographie

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Ivan Illich, « Les deux dimensions de la contre-productivité institutionnelle », in Œuvres complètes. Volume 1, Paris, Fayard, 2003, pp. 659-676.

 

Organisations non gouvernementales

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